Guy Bennett
En Exergue
traduction du kaaps (Af. du Sud) Pierre-Marie Finkelstein
Nathan Trantraal nous parle des townships, non plus à travers le regard d’un enfant comme dans son premier livre Vache enragée mais à travers l’expérience d’un jeune homme, puis, dans une progression narrative et temporelle, celle d’un père et d’un artiste. Il nous livre un portrait sans fard mais non sans tendresse, des gens qu’il connaît et rencontre, préoccupés par la sexualité et la religion.

Informations
Presse
Rien ne devient jamais nouveau, ce serait ce qui est opposé aux discours qui promettent, à commencer par le discours religieux. Ce qui est peut-être nouveau – par rapport à quoi ? – c’est qu’avec le township rien ne devient nouveau, tout se reproduit jour après jour : la drogue, la misère, l’économie de la survie, le racisme. Le township est synonyme de mort.

Jean-Philippe Cazier
Diacritik
Auteur
Nathan Trantraal écrit en kaaps, la langue des townships, des laissés-pour-compte et des opprimés, ceux qui ne peuvent oublier un passé d’esclaves.
Le South African Literature Award, catégorie poésie, lui a été décerné en 2019 pour le présent recueil.