Ludovic Bernhardt
Réacteur 3 [Fukushima]
Réacteur 3 [Fukushima] est un poème post-apocalyptique qui suit les errances vidéos filmées par le robot Little Sunfish. Celui-ci a été conçu après la catastrophe afin d’explorer la centrale nucléaire : ce livre veut engager le langage poétique dans les toxicités sombres et granuleuses des eaux radioactives. C’est la naissance de zones interdites à l’homme par leur haut degré de contaminations, les robots explorateurs se substituant à l’être humain. Réacteur 3 [Fukushima] est un texte sur la catastrophe techno-scientifique, la robotisation du monde contemporain, mais aussi sur les images-machines et leurs “pulsions scopiques”.
Réacteur 3 [Fukushima] est conçu comme un livre / lecture performée / installation.
Livre lauréat du Grand Prix SGDL de poésie 2022.
Informations
Presse
Avec cette capacité rare dont dispose l’artiste et écrivain Ludovic Bernhardt de pouvoir transcrire la signification enfouie des images, fixes ou mobiles, en mots et en poésie, ce Réacteur 3 [Fukushima] nous introduit littéralement au cœur de l’impensable, cheminant tout doucement parmi les décombres toujours brûlants des rêves technologiques toujours imparfaits.
Le lecteur est conduit, pas toujours en douceur, de la curiosité à l’angoisse à travers des descriptions tantôt oniriques tantôt techniques, une ponctuation déstructurée ou des graphies comme informatisées (…) Réacteur 3 est donc poésie, au sens traditionnel d’une harmonie formelle, mais aussi expérimentation dans le cadre de lectures performées. C’est d’ailleurs tout le travail de son auteur, Ludovic Bernhardt.
Auteur
Écrivain, artiste, docteur en arts plastiques, curateur, diplômé du Studio National des Arts Contemporains Le Fresnoy.
Son travail se situe à l’intersection de l’écriture, de l’art contemporain et de la recherche.
Il interroge les transferts entre art et écriture, à travers une diversité de moyens d’expression : livres, articles, installations, expositions, cartographies critiques, art numérique, son, lectures et commissariat. Il a exposé dans de nombreux pays (France, Turquie, Chine, Suisse, Autriche, Belgique, Inde…). Son travail est représenté par la galerie Sanatorium.
Docteur depuis octobre 2024 en recherche-création Arts plastiques à Paris 8, EDESTA / labo AIAC, directeur de thèse Patrick Nardin. Thèse : Une écriture mutante.