Lénaïg Cariou

à main levée

résumé

à main levée est le premier texte écrit par une jeune poète et traductrice. Il explore de manière langagière et fragmentaire les différentes facettes de la main, organe du contact sensoriel et sensuel. Texte qui se compose de 5 parties qui jouent avec la main à travers la langue, le geste, la sensualité, l’érotisme, la spiritualité. La main comme outil, témoin du temps qui passe, de la douceur ou de la prière. Ce texte, original par son approche et par son sujet, la main, outil du savoir-faire, devient, dans le texte de Lénaïg Cariou un jeu à la fois inventif, savant et simple autour du langage.

informations

15 €

genre | poésie

domaine français

parution Juin 2024

15 x 22 cm | 88 pages

isbn | 9782359631333

« Malicieuse magicienne, Lénaïg Cariou transcrit à main levée les poèmes du corps. Incorporant dans le langage commun un savoir charnel, elle observe, attentive et patiente, la bascule des sens,. C'est la main du désir lesbien qui préside, pirouette, girouette la langue en quelques tours de passe-passe langagiers qui me font double-entendre. »
Adèle Cassigneul
Collatéral
« Heureusement, pour les mains, il y a encore la poésie. La poète nous promène à travers les pouvoirs de la main — elle nous « emmane » dans un monde repensé par les mains, nous fait circuler dans un univers de mots qui, enfin, veut « dépouiller » le mot « manipuler » « de son acception péjorative. »
Miriam Ould Arroussi
Poesibao
« La main s’impose comme un médium pour mieux percevoir. La caresse, le contact, le désir de toucher et d’être touché se présentent comme autant de manifestations de notre relation à autrui. Dans cette optique, l’écriture de la poétesse, à la fois plastique et suggestive, se déploie dans le blanc des pages comme des cartographies du toucher, traçant des chemins potentiels de connaissance. »
Coral Nieto Garcia
Diacritk

Lénaïg Cariou cherche, écrit, traduit. Après des étude à l’École supérieure, et quelques temps aux États-Unis et Berlin, elle prépare actuellement une thèse à l’Université Paris 8 et Paris Cité sur Emmanuel Hocquard et l’aventure poétique et éditoriale Orange Export Ltd. En 2019, elle a confonde, avec Camille Blanc, Shira Abramovich et Nadia Wolff, le collectif de traduction transatlantiqu Connexion Limité / Limited Connexion ; telles ont traduit ensemble, et avec Sidney Cadot-Sambosi, le travail de Monica de la Torre, Eleni Sikelianos, Cole Swensen, Adrienne Rich, Kay Gabriel et Laura Vazquez. Elle a crédité la revue de poésie Point de chute jusqu’en 2022 avant de rejoindre le collectif franco-suisse Viscose, fondé par Clé Chopard, Anne-Lise Solenilla et Julia Sorenson, avec qui elle pense des formes renouvelées d’écriture et de micro-édition érotique. AU printemps 2024, elle a rejoint le collectif Poésie Commune aux côtés, notamment de Laure Gauthier, Séverine Daucourt, Elsa Boyer, Frédérique COsnier-Lafarge et Bastien Gallet, avec qui elle dirige la section poésie de la nouvelle revue Les temps qui restent et la collection Poésie des éditions MF.