Samuel Deshayes
Guillaume Marie

la fin du monde

résumé

« Et les gendarmes retirèrent leurs masques, arborant leurs lèvres rouges gonflées de mots, comme la foule les avait retirés, ses lèvres rouges gonflées de mots. »

Depuis le temps que tout le monde l’annonce, voilà : c’est (enfin) La Fin du monde. Le livre de Samuel Deshayes et Guillaume Marie est un chant prophétique d’aujourd’hui, jouissif et inventif. Une danse de joie sur un volcan en train d’exploser. Partie de la banlieue sud de Paris, leur apocalypse englobe peu à peu toutes les histoires, toutes les géographies. On y croise des créatures fantastiques et immenses, une comète, une prophétesse, des lamantins. La Fin du monde, composée d’une trentaine de courts chapitres, joue des formes de la narration et l’explose avec les armes de la poésie. Deshayes et Marie reprennent des formes existantes (sonnets, sextines, versets, etc.), les détournent, en inventent de nouvelles [extrait de la postface de Jacques Jouet].

informations

15 €

genre | poésie

domaine français

parution Sep 2023

15 x 22 cm | 88 pages

isbn | 9782359630985

« L’apocalypse est avant tout ­question d’organisation. Samuel Deshayes et Guillaume Marie peuvent en témoigner. Pour décrire à quatre mains la fin du monde telle qu’ils l’envisagent, ces deux poètes du Collectif Pou ont mis en place une série de protocoles d’écriture redoutablement productifs. Résultat : un petit livre inventif, qui, en trente-deux textes, annonce la disparition de la planète – et la dépeint avec une précision aussi effrayante que burlesque. »
Denis Cosnard
Le Monde
« Et si la fin du monde n’était pas si terrible ? Souvent redoutée et quelquefois prédite, la fin du monde n’a peut-être jamais autant fait partie de notre quotidien. À deux voix, Guillaume Marie et Samuel Deshayes décident d’en divulguer une expérience poétique entre science-fiction aux couleurs bibliques et soliloque onirique. »
Remi Ortuno
Zones Critiques

Samuel Deshayes et Guillaume Marie sont journaliste l’un, enseignant l’autre. Parisien l’un, provincial l’autre. Si l’un est myope, l’autre hypermétrope. Mais ils chaussent tous les deux du 43.